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Dans la région de Polonnaruwa, Il y a trois parcs nationaux où vous pouvez faire un safari : Hurulu Eco Park, Minneriya et Wasgamuwa. Les éléphants passent d’un parc à l’autre selon les saisons. Il faut donc toujours demander aux locaux où se trouve le troupeau avant de s’inscrire.
Même les éléphants sont contre les monopoles.
Ce qui m’a marquée au Sri Lanka, si on compare avec plusieurs autres endroits, c’est que plutôt que d’essayer de remplir les véhicules le plus possible, les Sri Lankais ne jumellent pas les gens. Vous louez le transport, pas les places qui s’y trouvent.
Donc, on avait notre propre jeep, ma mère et moi. Même chose quand on a engagé un chauffeur privé (rien de trop beau) pour aller à Sigiriya. Un prix, un transport, peu importe le nombre de personnes. Je vous conseille donc de vous faire des amis si vous prévoyez parcourir le Sri Lanka!
Safari au Hurulu Eco Park
En route vers Hurulu Eco Park, notre chauffeur parle trois mots d’anglais: « madam », « elephant », et «okay ». La conversation est limitée.
Sur la route, on croise notre premier éléphant. Le pire, c’est qu’on ne l’avait pas remarqué! C’est le chauffeur qui a du attirer notre attention pour qu’on le voit. On s’est arrêté quelques instants, mais en se disant qu’on allait en voir bien plus, plus tard.
Une fois dans le parc, je me sentais comme dans Jurassic Park. Debout derrière le jeep, en me tenant à deux mains sur les barres de métal du toit pendant qu’on s’enfonçait dans les routes de boue.
Les yeux en mode jumelles et scanner.
Je n’ai jamais autant observé l’herbe, les montagnes et les rochers.
On ne voyait rien, que les herbes hautes et les chemins de boue, mais simplement le fait de savoir qu’on allait voir quelque chose, que ce moment précis de l’histoire était réservé à l’observation, c’était excitant.
Si ça n’avait pas été de ma mère qui revenait d’un voyage en Afrique du Sud, je n’aurais pas su qu’il fallait porter attention parce que les éléphants, aussi gros soient-ils, réussissent à passer inaperçus.
Je vous jure, c’est troublant.
Vous êtes entourés d’herbes et vous réussissez à louper l’éléphant devant vous. Pourtant, rien à voir avec les Où est Charlie? remplis de détails qui diluent votre attention. Trouver un éléphant dans une botte de foin, ce n’est pas plus facile que d’y trouver une aiguille.
Mon conseil? Si vous faites un safari, gardez l’oeil ouvert pour les rochers gris. Si le rocher bouge, c’est un éléphant.
Si on pouvait toujours être dans ce mind set, c’est fou comme on aurait probablement plus de plaisir dans la vie.
Quand des éléphants sont repérés, les jeeps s’entassent comme des fourmis autour d’un morceau d’ananas. Parfois, on a la chance de s’approcher assez près pour faire de belles photos.
Je ne dis pas que ce n’était pas un peu gossant d’avoir autant de monde qui s’entasse pour regarder la même chose, mais d’un autre côté, c’était rassurant de voir autant de gens s’arrêter pour observer.
Faire un safari, c’est l’exemple parfait de l’esprit de voyage. Ça ne sert à rien.
On n’a rien appris sur les éléphants, on n’a pas créé quelque chose, on n’a pas nourri ni pris soin des éléphants. Faire un safari est totalement inutile. L’activité, c’est simplement d’ouvrir ses yeux.
C’est tout.
J’ai quand même appris que même les éléphants réussissent à passer inaperçus.
Infos pratiques
Choix du safari: Comme je le mentionnais, les éléphants passent d’un parc à l’autre selon les saisons. Puisque vous payerez un chauffeur que vous voyiez des éléphants ou non, mieux vaut demander aux locaux dans quel parc vous devriez aller pour maximiser vos chances.
Habillement: Ne faites pas comme moi…porter du blanc, ça fait de jolies photos, mais mon chandail était si taché à la fin que j’ai dû le jeter!
Hébergement: Nous avons logé au Siyanco Holiday Resort, Polonnaruwa, La piscine de l’hôtel a été grandement apprécié après une longue journée! Ahah! C’est très abordable pour la qualité de l’endroit. Je vous recommande! C’est aussi un excellent camp de base pour explorer les ruines de Polonnaruwa.
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