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Difficile de renouer une amitié après une grosse chicane…imaginez attirer des touristes après une guerre!
Pourtant, le tourisme est souvent un symbole d’espoir pour les populations locales qui se disent que si des étrangers osent venir dans leur pays, c’est que la paix y est revenue. Personnellement, j’affectionne ces lieux marqués par un passé difficile ou un présent incertain et j’écris régulièrement à leur sujet:
- Les plages de Normandie, qui ont vu le débarquement;
- Le Sri Lanka, qui a connu une atroce guerre civile;
- Istanbul, qui connait de nombreuses attaques terroristes;
- La Grèce, qui surmonte lentement une crise économique;
- La Jordanie, qui est jugée parce qu’elle est voisine de la Syrie;
- Hebron, la ville la plus disputée de Cisjordanie.
Mais tout le monde n’est pas comme moi et plusieurs voyageurs craignent de s’y rendre.
Qu’en est-il vraiment et pourquoi est-ce important de visiter ces lieux? J’ai demandé à mes collègues blogueurs de vous parler des lieux d’après-guerre qu’ils ont visité et de nous partager leurs impressions.
Le Rwanda après le génocide
À peine plus de 20 ans après le génocide ayant coûté la vie à près d’un million de Tutsis, le Rwanda porte encore les cicatrices d’une guerre qui a déchiré le pays. Partout, les appellations «Tutsi» et «Hutu» ont disparu. Tous sont désormais Rwandais. Mais les monuments aux victimes, tantôt un immense musée, tantôt une sobre croix le long d’une route, ont été érigés pour que personne n’oublie.
On peut visiter le mémorial du génocide de Kigali, probablement le plus complet pour tenter d’expliquer comment le Rwanda s’est rompu en 1994. On y multiplie les témoignages terribles de survivants, les histoires de femmes, d’enfants, humiliés, déshumanisés avant d’être sauvagement abattus ou laissés à l’agonie.
La section réservée aux enfants dresse une courte biographie des bambins assassinés. Pour chacun, une photo joyeuse en format géant est apposée au mur. En-dessous, des mots durs : Aurore, deux ans, a été brûlée vive. Ariane, quatre ans, a été tuée de coups de couteau dans les yeux.
Le même musée revient sur d’autres génocides, entre autres ceux de l’Arménie, du Cambodge, de la Bosnie.
L’église Saint-Pierre de Kibuye passe inaperçue si on ne s’en approche pas pour voir le cabinet contenant le crâne de quelques-unes des 11 000 victimes assassinées dans le lieu de culte. Là, pas de panneau d’interprétation. Que les mots « Never again ». Plus jamais! Que le silence et les réflexion qu’engendre l’horreur aussi simplement racontée.
Et on peut aussi s’arrêter à Murambi, près de la « grande » ville de Huye. Là, réfugiés au sommet d’une colline, au moins 30 000 Tutsis ont trouvé la mort. Le musée qu’on y trouve manque un peu d’entretien, mais dans les bâtiments extérieurs, plusieurs corps enduits de chaux sont conservés. La visite est troublante, mais atteint son but : ne jamais oublier.
Jonathan – Le Bourlingueur
La ville de Sarajevo
En route pour un volontariat en Bosnie-Herzégovine, Sarajevo était sur mon parcours. J’arrivais dans ce pays et cette ville dont les noms résonnent encore comme un tank qui s’engouffre dans une petite ruelle.
Enfin pas vraiment. Les snippers s’étaient posés sur les hauteurs de la ville et tiraient sur tout ce qui bougeait. Encore aujourd’hui, même si la ville porte discrètement les stigmates d’une guerre atroce, seules quelques roses rouges peintes sur le sol du centre ville restent là pour symboliser ceux qui sont tombés.
Un musée, celui du tunnel de Sarajevo, rappelle l’horreur des combats et du siège qui dura 5 longues années. Pendant la guerre, la ville fut complètement encerclée et seul un passage par l’aéroport de la ville pouvait permettre aux habitants d’aller se réfugier dans les montagnes. Les Bosniaques ont en effet creusé un tunnel sous l’aéroport, partant de l’intérieur d’une maison aux alentours ; Endroit poignant et horreur de la guerre.
Pendant mon périple, j’ai eu la chance de rencontrer Sanel. Dès l’âge de 16 ans, il s’engagea dans l’armée bosniaque pour combattre cette guerre. Il a tout vécu: des évacuations via le tunnel de Sarajevo jusqu’aux batailles de longue haleine dans les forêts du pays et les alentours de Visoko. Bref, ce fut un témoignage poignant sur les horreurs de la guerre et tout le dégoût qu’il en éprouve encore aujourd’hui.
Sanel: « Il m’arrive encore de quitter ma famille, prendre mon duvet et aller dormir dans la montagne… Il y a des jours où je ne me sens pas encore en sécurité dans ma propre maison. »
Les montagnes sont encore truffées de mines et ce, même si l’armée et même l’ONU font le maximum pour nettoyer le pays.
Sanel: « Il y en a pour 20 ans. Aujourd’hui quand nous sommes avec nos enfants, même dans notre propre jardin nous faisons attention à ce qu’ils n’aillent pas n’importe où. C’est risqué. »
Il est aujourd’hui un guide pour son pays et fait visiter ses beautés, tout en partageant son expérience si difficile soit-elle. Sarajevo est maintenant une ville multiculturelle en paix.
Benoît – Des yeux plus grands que le monde
Les camps d’extermination d’Auschwitz-Birkenau
Les camps d’extermination d’Auschwitz-Birkenau se situent en Pologne, à deux heures de train de Cracovie. L’endroit est gratuit sauf en haute-saison où l’accès n’est gratuit qu’à partir de 15h. Mais si vous souhaitez vraiment comprendre, je vous incite à prendre une visite guidée des lieux (environ 40zloty). Si vous choisissez de visiter avec un guide, selon votre langue, il y a une heure précise. J’ai fait les deux et je dois avouer que les explications des guides sont très utiles, surtout que beaucoup d’entre eux ont rencontré des anciens prisonniers et vous racontent des moments de leur vie sur place.
J’y suis allée d’été la première fois en 2013 et d’hiver en 2016, rien qu’en y allant à deux périodes différentes, on s’imagine très vite les conditions de vie. À l’époque, l’hiver était plus rude qu’aujourd’hui. Le premier camp Auschwitz était un ancien camp militaire transformé en machine d’expérimentation et de destruction massive par les nazis. Les pires choses se passaient ici ! Le second camp Birkenau était fait surtout pour faire des prisonniers et au fond… les chambres à gaz détruites et les fosses remplies d’eau sont encore là ! Pour aller au second camp, il y a une navette gratuite. Méfiez-vous l’été, il y a beaucoup de touristes du monde entier.
Je tiens quand même à ajouter que c’est un lieu de mémoire, donc il est important de le respecter : ne pas manger, s’habiller correctement et évitez les selfies tout souriants!
Jenny – JD Roadtrip
Le village martyr d’Oradour-sur-Glane
Ce n’est qu’en m’intéressant au Limousin, une ancienne région administrative française, que j’ai découvert le village martyr d’Oradour-sur-Glane. Ce lieu rempli d’histoire fut le témoin des atrocités vécues durant la deuxième guerre mondiale. Avant d’y mettre les pieds, j’ignorais tout de ce village, mais surtout qu’il allait me chambouler à ce point.
À 25 kilomètres seulement de la ville de Limoges en Nouvelle-Aquitaine se trouvent les vestiges de ce qui fut autrefois le village d’Ouradour-sur-Glane. La division SS Das Reich est entrée dans le village en juin 1944, exterminant 642 personnes en une seule journée. Hommes, femmes et enfants furent divisés. Les hommes furent enfermés dans six lieux disctints avant d’être mitraillés et brûlés. Femmes et enfants furent regroupés dans l’église avant d’être à leur tour brûlés vifs. Les ruines du village sont ce qu’il reste pour se remémorer ce triste événement, comme beaucoup trop qui ont eu lieu à la même époque malheureusement. Le village est étendu sur une bonne distance. De chaque côté des rues se dressent ce qu’il reste des bâtiments de briques et de pierres. Malgré les aléas du temps et de la guerre, les vestiges sont assez bien conservés. Suffisamment du moins pour imaginer la vie au village autrefois. Des objets oxydés et de vieilles carrosseries ont été laissés sur place lorsque la vie s’est arrêtée au village ce 10 juin 1944.
Plusieurs bâtiments ont des écriteaux qui permettent de les identifier. Les endroits où les massacres ont eu lieu sont des occasions de se recueillir pour ces gens, mais également pour tous ceux qui ont perdu la vie injustement dans cette guerre. Un lieu historique poignant où j’en suis ressortie complètement bouleversée.
Rachel – Découverte Monde
El Valle de los Caïdos
L’Espagne est un pays de contradictions et de contrastes, mais plus encore c’est un pays dont le souvenir de la guerre civile divise. Comment gérer les symboles de cette mémoire douloureuse? Faut-il, comme le prescrit la loi, supprimer tous symboles du franquisme? À de nombreux endroits, cette question déchire; à la Valle de los Caïdos plus qu’ailleurs. À deux pas de Madrid, ce lieu particulier est sujet à polémique. Ici repose Franco, sous une croix de près de 150 mètres de haut qui domine les visiteurs venant visiter le monument situé au-dessous. Il se dégage des lieux une émotion particulière, plus encore quand on en connaît l’histoire.
De 1940 à 1958, de milliers d’hommes se sont activés à la construction de ce projet pharaonique, principalement des prisonniers politiques, dont une partie y laissa la vie. Les statues des quatre évangélistes s’appuyant au socle de la statue soulignent l’aspect religieux des lieux. On trouve ici un monastère et une basilique. En son cœur reposent deux figures de la dictature espagnole: Primo de Rivera et Franco. Les partisans de ce dernier viennent lui rendre hommage régulièrement, et sa tombe est encore fleurie. En 2017, les députés ont demandé le déplacement des deux corps dans un endroit moins symbolique, le gouvernement n’a pour l’instant pas donné suite. Sous cet ensemble architectural, une crypte réunit les restes d’environ 34 000 combattants des deux camps de la guerre civile, récupérés dans les années cinquante dans différents endroits du pays, sans avoir forcément l’aval des familles.
L’Espagne hésite sur le futur de ce monument qui respire une forme d’abandon, là où seuls quelques moines vivent en permanence. Délabré, controversé, l’Église et l’État n’investissent plus dans son entretien qu’à minima. Si sa destruction n’est sérieusement envisagée par personne, l’exploitation touristique recommandée peine à se faire une place dans les débats houleux sur la reconversion mémorielle des lieux.
Le mieux, si vous en avez la possibilité, est encore d’aller le découvrir par vous-même.
Isabelle – Escapade en Castilla y Léon
Les plaines d’Abraham
Véritable poumon de la ville de Québec, les Plaines d’Abraham offrent des espaces verts, fleuris et boisés, qui accueillent chaque jour des milliers de citadins et de visiteurs. À première vue, ce lieu évoque les vacances et la liberté. Les familles viennent y partager un pique-nique, les enfants jouent dans l’herbe ou au parc, les amoureux s’enlacent sur les bancs et profitent de la vue sur les environs… Certes, l’endroit offre l’opportunité de faire une pause à l’écart de l’agitation urbaine, en pleine nature.
Mais les Plaines, c’est beaucoup plus qu’un joli parc où il est agréable de flâner, c’est aussi un repère historique. C’est ici que les Français et les Anglais ont lutté, lors de la célèbre bataille de 1759, un événement majeur de la guerre de la Conquête. Après avoir passé l’été à bombarder Québec et à brûler les villages environnants, dans l’espoir d’une reddition, les troupes britanniques ont attaqué les Français par surprise, prenant ainsi le contrôle de Québec. Pour la colonie française et ses habitants, la bataille des Plaines d’Abraham constitue une défaite militaire qui sonna la fin de la Nouvelle-France. Bien que l’issue de cette bataille soit célébrée par certains Canadiens, elle demeure une plaie ouverte pour de nombreux Québécois. Malgré ce côté sombre, ce lieu témoigne d’une histoire que j’aime raconter à mes enfants lorsque nous sommes de passage dans la ville de Québec. Ils s’élancent dans l’herbe et grimpent aux arbres et sur les canons, prétendant être les protecteurs de la ville.
Ève – Nos racines sur 4 continents
La prison S-21
D’abord une école secondaire, c’est après le 17 avril 1975 que l’édifice fut transformé en prison par le Pol Pot, “le plus grand centre de sécurité du Cambodge”, S21. Située au coeur de Phnom Penh au Cambodge, protégée par une double muraille de tôle et de barbelé, c’est au moins 14 000 “prisonniers” qui y ont laissé la vie dans les 3 ans d’existence de la prison. Les détenus, retenus sans motif précis, étaient des gens instruits, des opposants du régime, des religieux, diplomates, femmes, enfants et même des bébés. Tous étaient photographiés à leurs arrivées, puis couchés ou assis au sol, attachés aux chevilles. Interdiction de bouger, de crier, de parler sans être torturés, et de faire subir le même sort à ses collègues de cellule. On voulait obtenir une confession de ces prisonniers, n’importe laquelle, à n’importe quel prix, et tous les instruments de torture imaginables étaient utilisés pour arriver à cette fin.
Visiter S21, aujourd’hui musée du génocide khmer, est simplement bouleversant. Un tour avec audio-guide vous transporte dans le calvaire qu’on vécu les victimes du dirigeant Kang Kek Leu, connu sous le nom de “Douch”. On entend leurs histoires, on visite les cellules, on s’attache à ces gens qui font partie des 200 personnes ayant survécues. Impossible de ne pas s’émouvoir et de se sentir impuissant devant de telles horreurs. Une visite qui mérite d’être faite ne serait-ce que pour honorer les victimes qui y ont laissé leur vie, et comprendre un peu mieux le passé plutôt récent des Cambodgiens d’aujourd’hui.
Maude – MC Globetrotteuse
Les Killing Fields
Après une visite du musée Tuol Sleng, je suis allée voir le camp d’exécution Choeung Ek, également connu sous le nom « Killing fields » situé à 17km de Phnom Penh. Je ressentais déjà une appréhension à l’idée de me rendre dans ce lieu. Torture à la prison de Tuol Sleng, puis exécution à Choeung Ek… Dit comme cela, c’est rude. Malheureusement c’est bien à Choeung Ek qu’étaient envoyés les prisonniers pour se faire exécuter.
Ce site est à la fois glaçant, émouvant et révoltant. Savoir aujourd’hui que les gardiens avaient ordre de ne pas utiliser de balles pour tuer les victimes, mais plutôt de faire usage de coups de pioches et de machettes. Pourquoi? Pour ne pas faire trop de bruit. Puis, ce fameux arbre où les khmers rouges avait placé un haut-parleur pour diffuser des chansons en continu pour camoufler les cris des victimes… Ce lieu était rempli d’atrocités et aujourd’hui on en voit même les restes. J’ai pu voir des ossements des victimes par milliers dans un stupa sans oublier ceux qui restent sur le sol parmi des restes de bouts de tissus.
Que pouvais-je penser de ce lieu? Que l’homme est capable du meilleur comme du pire? Non, ce n’est pas cela. Cette visite a été difficile pour moi d’autant plus que je suis d’origine cambodgienne. Cette période sombre du Cambodge me touche énormément surtout quand j’ai su que mon grand-père a été exécuté par les khmers rouges…
Le conseil que je peux vous donner si je peux me permettre, c’est de vous rendre à Choeung Ek pour vous recueillir et pour vous instruire sur le génocide des khmers rouges qui marquera à jamais le Cambodge.
Rattana – Ici Laos Cambodge
Le Sri Lanka
Lors de mon tour du monde, en 2011-2012, j’avais décidé de passer deux semaines au Sri Lanka, sur un coup de tête. J’avais jadis regardé un épisode de l’émission Departures sur le pays et j’avais été conquis par les images de Sigirîya. En outre, je savais que la guerre civile y avait pris fin en 2009, avec la défaite des Tigres de libération de l’Îlam tamoul (LTTE) aux mains des forces gouvernementales. Un conflit souvent oublié du monde, qui aurait pourtant fait plus de 70 000 morts et 140 000 disparus en 25 ans.
J’ai ainsi vécu ma dernière nuit dans le pays à Negombo, en raison de sa proximité avec l’aéroport. J’ai dormi dans une auberge tenue par Mazz, un homme qui n’avait alors pas encore 30 ans, et sa conjointe. Ce soir-là, un Britannique et moi avions choisi de rester à l’auberge, histoire de bénéficier d’un peu de repos. Mazz nous a donc offert de l’alcool local. Mazz ne buvait pas, mais il avait compris que les voyageurs aimaient la bouteille. Un homme sage.
Puis, il a commencé à nous parler de sa vie. Sa vie qui n’avait connu que la guerre civile ou presque. Il nous a avoué, d’un ton digne propre à celui qui a surmonté une grande épreuve, avoir échappé à 3 attentats, à Colombo. Il nous a aussi confié que, chaque jour, les gens avaient peur, mais qu’ils vaquaient quand même à leurs occupations. La vie continuait, malgré tout. Il a fini par admettre qu’il était heureux de voir des touristes, car leur présence signifiait que le cauchemar était terminé. J’étais fier d’être un touriste, ce soir-là.
Stéphane – La page à Pageau
La ville d’Hiroshima
Le 6 août 1945, l’armée américaine lâchait la première bombe nucléaire sur la ville Japonaise d’Hiroshima, rasant tout sur des kilomètres à la ronde et faisant une centaine de milliers de morts et autant de victimes, irradiées ou brûlées. Les bombardements d’Hiroshima et Nagasaki conduisirent à la capitulation de l’armée japonaise et la fin de la seconde guerre mondiale et 6 années de conflits qui ensanglantèrent le monde.
Depuis, Hiroshima s’est reconstruite et est devenue une ville moderne et futuriste, une ville japonaise comme les autres, ou presque. Car quand on pense à Hiroshima, on pense nécessairement à la bombe. Pourtant, il ne reste plus qu’une seule cicatrice visible de son passé tragique : les ruines du Dôme Genkaku, un des seuls bâtiments à avoir tenu le choc du feu nucléaire. Le monument a volontairement été laissé dans l’état où il se trouvait le 6 août 1945. L’accès au bâtiment est interdit : bien que debout il a été fortement endommagé.
Autour du dôme, des photos d’archives illustrent des photos de la ville après le bombardement – un champ de désolation et de décombres autour de ce monument en ruine permettent d’imaginer une seconde l’ampleur des dégâts, si tant est que cela soit possible d’imaginer ce que pu être une telle catastrophe.
Visiter ce lieu aujourd’hui est paradoxal puisque maintenant, autour de ce dôme, on découvre un superbe parc paisible, dédié à la paix, qui invite à la flânerie. Un lieu magnifique, pour ne jamais oublier ce qu’il s’est passé, tout en regardant vers l’avenir et l’espoir d’un monde meilleur, d’un monde en paix.
Dans l’alignement du dôme, se dresse un cénotaphe érigé pour rendre hommage aux victimes éclairé par une flamme éternelle.
Juste à côté du parc, on peut visiter le musée de la Paix, que je n’ai hélas pu visiter car il était fermé le jour de ma visite.
Mathilde – Voyager en photos
Je crois que visiter ces lieux d’après-guerre sert avant tout à ne jamais oublier le passé et à partager nos connaissances pour que jamais ne se reproduisent de telles atrocités.
Vous avez visité ces lieux ou d’autres lieux d’après-guerre? N’hésitez pas à partager vos impressions en commentaires.
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Merci à mes collègues blogueurs qui ont participé à cet article collaboratif et qui m’ont fourni les photos pour illustrer leurs récits.
6 Commentaires
Beaux textes et bels hommages à ces lieux traversés par l’horreur de la guerre. Cultiver la mémoire me semble indispensable. Il est bon de rappeler aux hommes l’ignominie de ses actes passés et proposer un avenir tourner vers plus d’amour. Malheureusement d’autres horreurs se déroulent encore juste maintenant. Espérons que le futur soit fait de plus de sagesse.
Merci pour cet article, Annie !
C’est bien dit: espérons que le futur soit fait de plus de sagesse! Merci d’avoir participé à cet article collaboratif!
Très intéressant ces sites que je ne connaissais pas pour la plupart. De nombreux lieux de mémoire, certes difficile mais utile et nécessaire pour se souvenir. Merci d’avoir organisé cet article collaboratif.
A bientôt
Moi aussi j’en ai beaucoup appris! Merci d’avoir participé à cet article!
Il reste de tensions au Sri Lanka, et les habitants conservent certaines rivalités.
On expliquait récemment à notre fils que lorsque nous étions enfants, c’était l’Irlande qui était en guerre, c’était le Pays Basque qui nous semblait dangereux, on oublie vite que les conflits peuvent être proches et arriver si facilement. Je viens de lire Petit Pays, qui raconte très bien comment tout bascule, même quand ça semble loin!
Oui, le Monde change si rapidement!